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Les survivants de violences en bas âge peuvent réprimer leurs expériences traumatisantes pendant assez longtemps. Souvent, des souvenirs d'événements traumatisants émergent à l'âge adulte (lors d'un nouveau traumatisme, observation d'expériences similaires chez d'autres, processus psychothérapeutique). Le plus important pour prévenir la violence et ses conséquences sur le psychisme est d'informer les spécialistes travaillant avec les enfants et les parents. Informations sur la manière de prévenir la violence ou de remarquer des changements dans le comportement d’un enfant. Les réactions émotionnelles d'un enfant face à la violence et à la cruauté au sein de la famille peuvent également se manifester lorsque l'enfant n'est pas victime de violence, mais en est un témoin régulier. Un ensemble de manifestations dans diverses combinaisons peut être observé : 1. L'enfant est devenu renfermé et sans joie. En raison de l’égocentrisme naturel à son âge (6-8 ans), l’enfant se sent coupable et responsable de ce qui lui arrive. « Si j’étais bon, mes parents ne feraient pas ça. » 2. L’enfant a commencé à « faire irruption » de nulle part. Effets déraisonnables d’agressivité, d’irritabilité. L'enfant semble incontrôlable et déséquilibré à son entourage. 3. Peut présenter des symptômes dépressifs. S'il n'y a pas eu de violence jusqu'à un certain âge, l'enfant n'a pas observé de cruauté envers les autres membres de la famille - il subit la perte de l'image d'un « bon » parent, la perte du climat familial antérieur. D'après ce qui est évident pour les autres, on observe une auto-agression (automutilation). Dans les situations où un enfant est victime de violences, notamment à la puberté - mutilations, comportements suicidaires (principalement chez les adolescents). 4. Attirer l'attention des adultes à travers la violence dont il a été témoin (l'enfant comme symptôme de la famille). 5. La peur de l'un des parents est constatée dans les conversations avec l'enfant. Forte anxiété et peur des blessures corporelles. Un pourcentage important d'enfants, tant témoins que victimes de violences, craignent que la personne qui use de violence l'abandonne, lui fasse du mal ou s'en prenne à lui dans diverses situations.6. Peur pour l'avenir, sentiment d'incertitude. Le comportement du parent qui initie la violence est imprévisible, de sorte que l'enfant éprouve une anxiété constante et fantasme sur l'avenir. L’inquiétude de l’enfant pour l’avenir se manifestera, par exemple, dans son incapacité à dire ce que lui et sa famille feront le week-end, et dans son anxiété face à de telles questions.7. Diminution des performances académiques et des capacités intellectuelles. Les difficultés de mémorisation des informations et de concentration sont particulièrement notées.8. Faible estime de soi et sentiments de honte. L’enfant est convaincu de sa propre infériorité, qu’« il est le pire de tous ». En conséquence, il est difficile pour un enfant d'atteindre le respect des autres, de réussir et la communication avec ses pairs est difficile. Il existe d'autres « marqueurs » d'une faible estime de soi - des types de comportements protecteurs et compensatoires que l'on peut retrouver chez les victimes. de violence - extrapunitive et intrapunitive. 9. Problèmes de maîtrise de soi et troubles du comportement. Manque de contrôle, comportement destructeur, tempérament colérique. L'agressivité comme défense contre l'anxiété et les sentiments d'impuissance. L'hostilité reflète un comportement défensif. Ils ont peu d'amis car leurs pairs sont souvent effrayés par leur comportement. A noter également : - ÉVITER LES CONTACTS CORPORELS ; - ANXIÉTÉ ET PEUR AVANT LE RETOUR À LA MAISON ; - VÊTEMENTS NON CONFORMES AUX CONDITIONS METEO ; - DEMANDES (JOUES) DE NE PAS INFORMER LES PARENTS DES ÉCHECS. Réaction à la violence sexualisée• Les enfants de moins de 3-4 ans présentent des symptômes corporels qui se traduisent par : un dérèglement des rythmes circadiens, une perte d'appétit, une anorexie. Dans le comportement : caprices fréquents combinés à la peur des autres adultes, peurs, démonstration de jeux sexualisés. • Les enfants de 5 à 6 ans présentent des symptômes psychosomatiques moins prononcés. les troubles émotionnels (anxiété, peur, confusion des sentiments, culpabilité, honte, dégoût, impuissance, sentiment de dépravation) et les troubles comportementaux (régression, détachement, agressivité, jeux sexuels, masturbation excessive) sont plus prononcés. Enfants en âge d'aller à l'école primaire ;.