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Pourquoi les gens boivent-ils ?!? Les psychologues ont des points de vue différents sur la personnalité humaine. Il existe de nombreuses idées différentes, car il est impossible de décrire simplement un concept aussi complexe et à plusieurs niveaux en tant que personne. Un célèbre psychothérapeute européen, Eric Berne, décrit la personnalité d’une personne et ses relations avec les autres sur la base du concept de rôle. Berne pense que lorsqu'elle communique avec les gens qui l'entourent, une personne peut jouer l'un des trois rôles ou états de soi suivants : Parent, Adulte, Enfant. Ces trois rôles sont généralement présents dans le « répertoire personnel » de chacun. Normalement, ils devraient se remplacer de manière assez flexible en fonction du contexte de la situation. Des problèmes surviennent si une personne commence à rester coincée pendant longtemps dans des rôles séparés. Examinons-les brièvement. Je suis l'état du Parent. Quand une personne est guidée par les principes de l'exactitude. Il faut, il faut, il faut. En occupant ce rôle, une personne obéit aux normes, aux règles et au devoir. De nombreux managers jouent souvent ce rôle au travail, mais lorsqu'ils rentrent chez eux, ils quittent ce rôle ou en changent. Cela les aide à se détendre, à soulager les tensions et à éviter les névroses, revenant ainsi à des relations normales. Mais si une personne se retrouve coincée dans le rôle de Parent, il devient parfois insupportable et difficile pour elle et ses proches de vivre avec elle, puisqu'elle ne vit pas pour la famille, « mais comme il le devrait ». De nombreuses règles et interdits apparaissent dans sa vie, qui s'appliquent non seulement à lui-même, mais aussi à sa famille et à ses proches. L’état I de l’Enfant est dans une certaine mesure l’antipode du Parent. Un enfant se contente du principe de plaisir dans sa vie. Son message principal : « Que je le veuille ou non, ce qui est à moi est à moi. » L'enfant n'a pas l'habitude de se retenir et de réfléchir aux conséquences de ses décisions. Un enfant est facile à manipuler. Par exemple, « prends-le faiblement ». Une personne qui s'abstient de consommer de l'alcool, mais qui joue en même temps le rôle d'un enfant, est facilement incitée à boire de l'alcool. Par exemple, en compagnie d’« amis », on dit à une personne : « Mais tu ne peux probablement pas boire, ta femme ne le permet pas ? Et la première réaction dans une telle situation est de prouver que vous pouvez : « Je vais le prendre et le boire ». Le comportement d'un enfant lui fait souvent du mal. Ces personnes décrivent avoir suivi un traitement à la suite de leur abandon. "J'ai abandonné, traite-moi!" Une personne vient se faire soigner sans en assumer la responsabilité. Au bout d'un moment, il s'effondre à nouveau, utilise puis accuse tout le monde. Le concept de responsabilité ne fait pas partie de la tradition intérieure de l’enfant. Tout le monde devrait être responsable, épouse, médecin, médecine, politique, etc., mais pas lui-même. Pendant qu'une personne boit, elle joue le rôle d'un enfant. Le principe de réalité ne le dérange pas ; le principe de plaisir domine. Puis, lorsque l’autre aspect de l’intoxication alcoolique apparaît activement (mauvais bien-être physique, sentiments de culpabilité pour son comportement, problèmes financiers, difficultés dans les relations familiales), la personne abandonne et entre dans l’état I de parent. Cet état est souvent, au stade initial, caractérisé par l’angoisse mentale, la culpabilité et les attitudes dominantes concernant la « justesse de la vie ». Cependant, une telle pseudo-correction ne conduit pas au réconfort spirituel, puisque de nombreuses décisions ne sont pas prises pour soi-même, mais afin « d'expier la culpabilité devant les autres ». Une personne commence à s'éloigner de ses besoins, les remplaçant complètement par les besoins des autres. "J'ai deux états : soit je bois, soit je travaille." "Je travaille dans la production, je rentre à la maison, la maison aussi est pleine." Une telle personne ne sait pas vivre selon ses propres besoins. L'exigence peut s'étendre non seulement à soi-même, mais aussi à ses proches, allant parfois jusqu'à la tyrannie, et donc la « bonté » d'une personne « ligotée » n'est pas toujours visible aux autres. Des conflits surgissent souvent sur cette base. Le toxicomane a des pensées en tête : « Eh bien, j'ai arrêté de boire, et alors ? Qu'est ce qui a changé? La femme a continué à scier et à scier, etc. Une nouvelle panne commence et ainsi de suite à l’infini. Quelle est l'alternative ? Souvent, le répertoire de la personne dépendante manque du rôle d’un adulte..