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Lorsque nous rencontrons une certaine personne, nous nous efforçons de trouver automatiquement une approche à son égard, basée sur notre perception de ses caractéristiques. « Pourquoi classons-nous même ? » La raison en est que la capacité du système cognitif humain est limitée ; il ne peut pas traiter simultanément toutes les informations disponibles dans notre environnement social. Parce que nous avons besoin de comprendre et même d’anticiper le comportement des autres, nous avons développé des moyens de faire fonctionner ce système cognitif limité. L'un des meilleurs moyens est la catégorisation. Nous classons les gens dans différentes catégories en fonction de caractéristiques communes ou même du temps et du lieu. Depuis que Lippman a inventé le terme « stéréotype », les chercheurs se sont concentrés sur l’aspect pratique de l’utilisation des stéréotypes pour simplifier notre compréhension des environnements sociaux complexes. Les stéréotypes permettent au sujet de perception d'arriver très rapidement à toute évaluation de l'objet de perception sur la base d'informations très limitées (par exemple, race, sexe, âge). Les gens ont simplement besoin de vivre dans un monde prévisible et quelque peu ordonné. Il faudrait une énorme dépense d’énergie cognitive pour construire soigneusement une image de chaque personne rencontrée, lue ou à laquelle on pense dans le but de parvenir à une évaluation précise. Nous préférons réserver un effort cognitif majeur aux moments où nous serions motivés à faire des suppositions précises sur un individu (par exemple, un futur employé, un conjoint potentiel ou un membre de l'équipe, etc.). Pour le reste d’entre nous, nous espérons que nos stéréotypes nous donneront au moins un peu d’informations précises sur l’objet perçu, ou au moins nous donneront le sentiment que nous en savons beaucoup sur cette personne. Ainsi, les stéréotypes font partie intégrante des processus cognitifs. Mais économisent-ils réellement notre énergie cognitive ? L'origine et le maintien des stéréotypes et des préjugés Les attentes et les préjugés, ou ce que l'on appelle « l'effet de cadrage », jouent un rôle important dans notre expérience. Les stéréotypes caractérisent le développement de la conscience dans ses diverses manifestations, à tous les niveaux. Dans chacun de ces cas, les stéréotypes ont leurs propres caractéristiques. Plus la connaissance est développée et plus la justification des relations du monde réel qui y sont enregistrées est développée, plus les formes généralisées et stables qui la sous-tendent sont larges, mobiles et flexibles. Et vice versa, l'étroitesse et la superficialité de la conscience sont à la base de l'étroitesse et de l'abstraction de ses stéréotypes et en même temps de leur adhésion.