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De l'auteur : Maladie grave... punition ? récompense? Comment les saints anciens ont-ils perçu la maladie ? Que sont les malades et leurs proches prêts à faire pour guérir ? pour le bien de la vie....Assistance psychologique à la famille d'un patient atteint de cancer. « …Nous avons ici une autre dimension… »…. Mots d'un petit patient dans une clinique d'oncologie. Lorsqu’une maladie grave (aiguë ou chronique) survient, les personnes se retrouvent dans une situation qui perturbe le cours habituel de la vie. «Enveloppé» par la peur, les craintes pour sa vie ou celle d’un enfant, le manque de certitude dans les prévisions pour l’avenir, parfois le manque d’envie ou d’opportunité de partager ses pensées les plus intimes ou de recevoir du soutien. C’est facile à imaginer : une jeune femme découvre une grosseur dans sa glande mammaire. Elle voit un thérapeute. Naturellement, il oriente vers un oncologue. Depuis des années, un plan de rendez-vous chez le médecin est clairement établi : une consultation est programmée au service d'oncologie (parfois un jour sur deux). Il y a un bébé à la maison, la femme reste seule tous ces jours avec son désespoir, ses peurs, ses suppositions... Comment et pourquoi (?...) inquiéter votre mère, votre mari, votre famille, vos proches... Dans cette courte histoire d’expérience, de premier contact avec une maladie grave, beaucoup peuvent se reconnaître. Ceux qui du coup, lors d'un examen de routine, sont référés à un oncologue. Ou, dans un contexte de parfaite santé, un enfant tombe lors d'un cours d'éducation physique et une ecchymose se forme, à laquelle personne ne prête attention. Et après un certain temps, il s'avère que c'est la chute qui a « aidé à manifester » la tumeur. Tout est plus compliqué lorsqu'un enfant tombe malade. Avant le diagnostic, la plupart des enfants patients dans les cliniques d’oncologie sont « pratiquement en bonne santé ». Vous pouvez spéculer sur leur caractère, leur gentillesse, leurs caractéristiques, leur incapacité à dire : « Non ! A propos de l'hérédité et de l'écologie... Peut. Mais ma mère (ce sont surtout les mères qui sont hospitalisées à l'hôpital) semble se sentir mieux lorsqu'elle dit : « Il était en si bonne santé ! Si gentil! J’ai si bien étudié… » Maman est complètement plongée dans le passé prospère....le temps "AVANT...". Et pendant l'écoute, il faut interrompre le monologue ! Changez les verbes au passé en verbes au PRÉSENT ! C’est le début du travail du psychologue : sortir la mère de l’état de choc, reconstruire du négatif au positif. Offrez l’occasion d’avoir de l’espoir quant au succès du traitement. C'est très, très, ... comme le disait le classique - extrêmement difficile ! Et si maman pouvait se préparer en peu de temps, et déjà le lendemain matin ! (ou quelques jours plus tard) est relativement calme, peut parler de ce qui se passe, il sera plus facile pour l'enfant de suivre un traitement. Il existe un autre scénario : la mère est inconsolable. Il sanglote, cherche les coupables, voire « pleure » son enfant à l'avance. Il est très difficile pour un enfant de survivre à tout cela. Tout âge. Malheureusement, je n’ai pas de statistiques ni de conclusions scientifiquement fondées, mais ! Ce sont ces enfants dont les mères, après avoir vécu le premier choc, ont pu « se mobiliser », se sont rétablies ! Ces mères qui refusaient de croire aux prédictions des médecins se sont « retirées », oui, oui ! ont sorti leurs enfants ! Nuits blanches, veillées à côté de l'enfant pendant des jours, notes dans des carnets d'observation… « Débordé, mangé, refusé, bu, trempé… ». C'est un travail titanesque. C'est un exploit maternel ! La prochaine étape de l’essai est le traitement. Chaque enfant a son propre chemin... Pour certains, 3 à 4 cures de chimiothérapie (CT) suffisent. Dans d’autres cas, la chimiothérapie est suivie d’une intervention chirurgicale pour retirer la tumeur. Puis - à nouveau la chimiothérapie, l'hyperthermie, la radiothérapie sont possibles.... La difficulté réside dans le traitement, dans les complications qui surviennent, dans l'état émotionnel.... Il arrive que parfois des amis du service décèdent.... Les efforts s'avèrent parfois infructueuses.... Difficile d'imaginer ce qu'ont vécu les mères des enfants disparus... Ceux avec qui nous avons vécu des jours, des mois, des années).