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L'été est une petite vie. Juillet, chaleur, tra-ta-ta... J'habite dans le sud, c'est trop pour moi. Il y a une frénésie dans la ville. Je veux m'échapper. Tôt le matin, en sortant au parc, j'attrape la brise, je rêve de la mer. C'est très proche, mais je n'y suis pas. Qu'y a-t-il ? Une place, un parc, ou du moins un boulevard. Des arbres. Leur teinte calme, rafraîchit et vous aide à respirer. Ils sont différents. J'aime particulièrement les pins, les chênes et les platanes. Bouleaux. Il y en a peu dans notre région, c'est pourquoi je les remarque avec une émotion particulière. Ces arbres ne se rassemblent jamais, ne se regroupent jamais. Ils peuvent également vivre dans un splendide isolement. Ils se laissent rarement capturer par les sous-bois. Parmi eux, il fait frais, mais pas sombre. Si vous scrutez la cime des arbres pendant au moins quelques minutes, le rythme interne ralentit, le temps ralentit. Mes pensées basculent involontairement vers les thèmes de l'éternité et du mystère. Tout ce qui est caché m'attire depuis l'enfance. À différentes époques, l’intrigue du trésor a pris différentes formes, tailles et valeurs. Secrets et trésors de la terre, de la nature... Oui ! L'histoire de l'humanité... Vous pariez ! Et ainsi progressivement, à l'âge de quarante ans, j'ai « nagé » jusqu'au fait que j'ai compris que les choses les plus intimes sont cachées à l'intérieur d'une personne. Et ce ne sont clairement pas des caractéristiques anatomiques. J'étais chirurgien et j'ai tout vu. L'intrigue de cet intérêt vit toujours en moi. Comme avant, je voyage beaucoup. Dans la confusion d'un quotidien presque gris, j'entends parfois tout à coup en moi ce déclin familier de l'enfance. Je ralentis, regarde attentivement, sachant que quelque chose est apparu auquel ma réponse intérieure a répondu. C'est ce qu'on appelle la résonance. Je travaillais autrefois dans une petite ville et c'était l'hiver. A l'entrée de l'allée du parc, mon attention fut attirée par une structure ridicule. Des fils électriques cassés allaient de lui ou vers lui. « Cabine de transformateur ? - Je pensais. - "Oui, mais comme c'est étrange." Puissante base carrée, les murs s'élèvent sur 10 mètres en forme de trapèze. Et ce n'est pas concret. Pierre. Finition avec imitation de meurtrières et emplacement pour un monogramme ou un blason. Pour une raison quelconque, l'image d'une tour de guet, de la porte d'une forteresse ou d'un château est immédiatement apparue. Mais rien n’indique qu’il pourrait y avoir une sorte de mur ici. Néanmoins, la tour délimitait en quelque sorte l’espace, ne voulant pas être simplement une cabine électrique. En lambeaux, mais debout. Il est difficile d’imaginer à quoi aurait pu ressembler la commande adressée à l’architecte qui l’a donné naissance ici. Et ce qu'il a vu en lui-même, en laissant longtemps cette tour aux abords du parc. Malgré toute l'absurdité due au fait d'être sorti d'un certain contexte, il reflète sans aucun doute les expériences de son créateur, conservant son essence, l'idée profonde du design. Ceux qui souhaitent discerner l'essence derrière les formes extérieures. , parfois très désagréables, viennent à la psychologie inhérente à l'homme par la nature et au Tout-Puissant. Et ceux qui deviennent psychothérapeutes, les relativement rares, qui, sur ce chemin, trouvent la force de rencontrer, et en même temps de ne pas être mortellement endommagés, ces « squelettes dans le placard » que tout le monde a probablement * * * - Tout allait bien. , et puis j'ai commencé à grossir et maintenant je mange tellement... - Et j'ai des problèmes avec mon mari... - Je pense que je suis déprimée. J'ai peur de devenir fou... - Quelque chose arrive à mon enfant... Ces demandes et d'autres similaires de mes clients, avec toute la variété des formes, ont une qualité commune : beaucoup d'anxiété. Et je l'entends, parce que j'ai appris à l'entendre en moi-même et bien plus encore. Et c'est intéressant pour moi. Je suis devenu psychothérapeute. Non pas parce que mon certificat et ses éventuelles annexes le disent, mais parce que mes contacts avec le monde extérieur et les gens se sont bien améliorés... Une nouvelle journée commence, elle s'annonce à nouveau chaude. Mais c'est encore le matin. Je respire l'air frais de la forêt (j'aime beaucoup cette ville au pied du Caucase). Tout autour était figé, un calme complet. Pas une seule feuille ne bouge. Mais alors une fine branche avec plusieurs feuilles commence à se balancer selon une sorte de rythme : a-t-elle capté le vent que les autres ne peuvent pas entendre ? Ce vieil incident me vient à l'esprit lorsque je débutais. L'histoire d'une jeune femme intéressante. Elle a trois enfants. Elle a quitté son mari. Elle vient de s'enfuir. Il m'a battu brutalement. La vie semblait s'améliorer, même mon poids était revenu à la normale. Mais récemment.