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La dépression post-partum est également appelée dépression postnatale. Il s’agit d’une période dépressive qui survient immédiatement après l’accouchement et dure deux semaines ou plus. Selon les statistiques, cette maladie touche jusqu'à 15 % des jeunes mères et constitue l'une des complications les plus courantes de la grossesse et de l'accouchement. On pense que ce diagnostic est établi lorsque les symptômes apparaissent dans les 6 premières semaines après la naissance de l'enfant. Cette condition se caractérise par tous les signes typiques de la dépression : mauvaise humeur, qui est chronique ; diminution de l'activité motrice, faiblesse, fatigue ; troubles du sommeil, faiblesse matinale ; avec la nutrition (manque d'appétit ou renforcement excessif); sentiment d'infériorité; sentiment de culpabilité envers ses propres pensées, émotions. Dans cet état, une femme ne s'intéresse pas à l'enfant. Si elle prend soin de lui, elle le fait à distance, sans éprouver de joie ni de satisfaction. La situation inverse peut également se produire lorsque la mère fait preuve d'une surprotection à l'égard du bébé. Le trouble dépressif pendant la période post-partum est divisé en trois types selon le degré des symptômes : Dépression post-partum transitoire. Environ 80 % des jeunes mères subissent des sautes d’humeur soudaines, avant et après l’accouchement. Le plus souvent, cela est dû à des changements dans les niveaux hormonaux. Le plus souvent, les symptômes apparaissent 3 à 4 jours après la naissance et atteignent leur apogée au 7ème jour. Dans ce cas, aucune thérapie n'est nécessaire ; le problème disparaît de lui-même en une semaine. Cependant, une femme a besoin de soutien, sans lequel la maladie peut évoluer vers le deuxième type de dépression post-partum. La maladie est en partie la continuation de certaines anomalies mentales apparues pendant la grossesse ou présentes initialement. Selon une étude, 20 % des femmes présentent des symptômes caractéristiques dans l’année suivant l’accouchement. D’ailleurs, 13 % des mères les observent depuis deux ans. Dans de rares cas, une maladie se développe accompagnée de délires et d'hallucinations. Le tableau peut être complété par une obsession de se faire du mal ou de faire du mal à un enfant. Dans une telle situation, bien sûr, on ne peut pas se passer d'une aide d'urgence. Dans la plupart des cas, la maladie est traitée en ambulatoire. L'intensité du traitement dépend de la gravité de la dépression post-partum. Le traitement peut inclure trois domaines principaux : la pharmacothérapie ; la psychothérapie ; des méthodes supplémentaires sont également utilisées, par exemple : le massage, l'acupuncture. Le traitement est sélectionné individuellement pour chaque patient. Un degré léger de la maladie nécessite une consultation avec un psychothérapeute, ce qui est généralement suffisant. Dans les cas graves, des antidépresseurs sont prescrits, en commençant par des doses minimales produisant un effet suffisant. Une fois le traitement terminé, il est recommandé de poursuivre la psychothérapie afin de réduire le risque de rechute dans le futur. La dépression post-partum est une maladie grave qui nécessite un ajustement. Si elle n'est pas traitée, la maladie peut s'aggraver et son évolution peut durer des années. Il est donc nécessaire d’identifier les symptômes le plus tôt possible et de prendre les mesures appropriées. Votre psychologue, Polina Checheneva.