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De l'auteur : Adresse permanente de l'article Nous savons tous ce qu'est le stress. Mais peu de gens savent que lors d’une situation stressante, des réactions non seulement psychologiques mais aussi physiologiques surviennent dans notre tête. Essentiellement, le stress est la réaction du corps aux causes psychologiques ou physiologiques des influences extérieures sur nous. Les impacts peuvent être faibles, quotidiens, auxquels nous pouvons facilement faire face, ou forts, difficiles à gérer, ou encore globaux. En étudiant le stress, les psychologues ont découvert que le stress le plus grave pour nous est celui qu'une personne reçoit d'une personne. L’impact à long terme d’un tel stress se transforme souvent en traumatisme mental. Un tel traumatisme psychologique affecte notre comportement/adaptation dans la société. Alors que se passe-t-il dans notre tête, d'où vient cette réaction ? Il s’avère que notre « vieux cerveau » en est responsable. Classiquement, notre cerveau peut être divisé en trois parties. La partie relativement jeune est le Cortex - il est responsable de la perception de l'information, des émotions, de la logique, c'est-à-dire de toutes nos activités conscientes. Et aussi des structures antérieures (celle qui concerne l'ancien cerveau) : La partie tige est responsable de fonctions telles que la marche, la respiration, la circulation sanguine, le sommeil... Et le système libidique, qui est un complexe de structures situées dans différents départements. Sa fonction est la formation d’émotions fortes. Vivant dans une situation de stress constant, comme un conflit avec les parents, nous vivons à chaque fois des émotions fortes. Ces émotions nous obligent à réagir d’une certaine manière, souvent très rapidement, sans nous laisser le temps de les comprendre. Notre « vieux cerveau », qui ne sait pas penser en catégories logiques, nous aide à réagir instantanément à cette situation. Par conséquent, les informations sur un tel stress sont perçues par lui comme une menace pour l'intégrité, formant une réaction qui nous est familière. Autrement dit, un signal de danger est renvoyé au cortex cérébral et nous utilisons ensuite la manière habituelle de réagir. Cela pourrait être une fuite, une agression, un gel. Si vous demandez à décrire l’état d’une personne, elle le décrira comme un sentiment d’anxiété, de dépression, de peur. Dans un contexte de stress prolongé, des changements physiologiques se produisent. Une structure telle que l'amygdale augmente et l'hippocampe diminue. Ces changements bouleversent l’équilibre entre excitation et inhibition. Et si la situation stressante n’est pas résolue, alors la réaction émotionnelle se répétera chaque fois que nous nous retrouverons dans une situation traumatisante similaire. Pourquoi cela se produit-il ? Le fait est que nous nous développons progressivement. Par exemple, chez un enfant de moins d’un an, il n’y a aucun lien entre le cortex cérébral et le « vieux cerveau ». D’où la réaction de l’enfant aux changements externes et internes comme une question de vie ou de mort. Et soit on satisfait ses besoins (sécurité, alimentation, etc.), et il se calme, soit pas (en raison de cette réaction, les blessures les plus graves surviennent avant un an et dans l'enfance). Au fil du temps, l'enfant développe une connexion entre cette structure (le « vieux cerveau ») et le cortex, et progressivement l'enfant cesse de réagir aux changements comme une question de vie ou de mort. Cependant, même à un âge conscient, si nous ne réfléchissons pas à nos réactions, le lien entre les structures reste quasiment à sens unique. Autrement dit, nous réagissons presque instinctivement à tout stress, c'est-à-dire que la réaction au stress se produit, mais il n'y a pas de conscience inverse. Pour la même raison, en période de stress intense, il se peut que nous ne nous souvenions pas de ce qui s’est passé. Par exemple, lors d’un accident, on peut observer que le participant se souvient du début et de la fin, mais pas du milieu. La raison d'une telle perte de mémoire temporaire est qu'à ce moment notre « vieux cerveau » réagit à la situation et le cortex est responsable de la mémoire. D'une part, cette structure de processus est responsable de notre instinct d'auto-préservation. D'un autre côté, les traumatismes mentaux reçus dans l'enfance et à l'âge adulte nous accompagnent tout au long de notre vie, nous faisant ressentir de l'anxiété, des peurs, des dépressions, des névroses et peuvent même provoquer la schizophrénie. Il est effectivement possible de modifier l’impact de l’enfance ou d’un traumatisme grave. Le sens de cela réside dans la conscience de son traumatisme, dans le changement.