I'm not a robot

CAPTCHA

Privacy - Terms

reCAPTCHA v4
Link



















Original text

De l'auteur : L'article a été écrit le 27/12/12 Il semblerait que les mots ne soient que des mots. Le terme « normal » appliqué à une personne. Si commun et... si douteux. Le mot « adéquat » est également quelque peu banal, voire trivial. Nous sommes en quelque sorte de plus en plus habitués à la définition de « personnalité syntonique », « personnalité harmonieuse ». Rappelez-vous qu’aux États-Unis, les citoyens noirs peuvent être appelés « noirs », « afro-américains » ou « de couleur », mais pas « nègres ». Dans ce rejet se trouve l’histoire de la question, la lutte pour l’égalité des races. Mais les familles dans lesquelles un enfant est élevé par un seul parent, le plus souvent des mères, sont qualifiées de « incomplètes ». N’y a-t-il pas là aussi une stigmatisation, un effet de transcription ? Répétez cette expression « famille incomplète », que se passe-t-il ? C’est ainsi qu’on entend : « Famille inférieure ». À mon avis, une étiquette nuisible. Une étiquette qui laisse place à des manipulations telles que « Je suis issu d’une famille monoparentale », « Papa nous a abandonnés », etc. Nous appelons de telles manipulations des manipulations passives. L'individu, pour ainsi dire, rejoue sans cesse l'histoire de sa vie, parfois peut-être en justifiant par « l'incomplétude » le refus de prendre des risques dans sa vie, en évitant les expériences et les jeux, en se convainquant lui-même et son entourage de l'inviolabilité du scénario. Il semble que les choses se passent ainsi : « Je suis inférieur et vous devrez en tenir compte », « Je suis inférieur » et vous devez entrer dans ma position. Ne connaissons-nous pas suffisamment de cas où une « mère célibataire » élève un fils talentueux en quasi-absence de la fameuse « éducation masculine » ? Et au contraire, dans une « famille biparentale », la situation peut parfois être extrêmement tendue et nerveuse, finissant par éloigner les proches les uns des autres. L'espace dans lequel les familles existent a changé. Il existe différentes règles économiques, les devoirs et responsabilités sont présentés d'une manière nouvelle. Et une famille moderne et harmonieuse ne ressemble pas non plus à l'image publicitaire avec des parents joyeux et beaux, des enfants blonds angéliques gambadant dans une prairie inondée de soleil. La religion et les partis tentent de préserver la tradition. Mais la famille devient « postmoderne », fondée non sur la tradition, mais sur le confort, non sur l'approbation des anciens du clan, mais sur les perspectives ou l'intérêt mutuel les uns pour les autres. Dans l’approche cognitive, il est d’usage de recourir à des techniques d’inventaire des croyances. Si un tel travail peut être accompli par un individu, une famille le peut aussi. Evgueni Ougouchev