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De l'auteur : Lors de la préparation de l'article, des matériaux issus des séminaires du remarquable psychanalyste français René Roussillon ont été utilisés. Les psychanalystes travaillent avec des personnes qui souffrent. Freud a développé une théorie pour expliquer la souffrance humaine. Sa tâche est d'apporter des réponses aux questions : pourquoi une personne souffre et comment la guérir de sa souffrance. Il convient de noter que la souffrance fait partie intégrante de l’expérience de vie de toute personne. Pour la plupart des gens, la souffrance n’est pas psychopathologique. Par exemple, nous souffrons lorsque nous perdons quelqu'un que nous aimons, lorsque nous vivons des échecs ou des échecs, lorsque nous rompons avec un être cher, etc. Tout cela nous provoque des sentiments, des expériences désagréables, et cela arrive souvent dans la vie. Mais ce n’est pas toujours lorsque cela arrive dans la vie qu’une personne va chez un psychanalyste, parce que sa souffrance n’est pas si forte et qu’elle peut y faire face, peut progressivement se remettre et accepter ce qui s’est passé. Mais tout le monde n’est pas prêt ni capable d’accepter la souffrance. Apprendre à accepter la souffrance, c'est apprendre à comprendre qu'il y a des choses dans la vie qui ne peuvent être évitées, qu'elles arrivent. Par exemple, vous aimez quelqu’un, puis vous perdez la relation avec cette personne ou avec la personne elle-même. Cela arrive souvent et c’est l’expérience de chaque personne. Mais il y a des gens qui ne peuvent pas accepter la fin d’une relation. Ils ne peuvent pas survivre à ça. Ils sont incapables de faire le travail de deuil de la personne perdue. Ces personnes ont besoin d'aide pour accomplir ce travail, pour leur apprendre à accepter la souffrance et pour leur permettre de comprendre pourquoi il leur est si difficile d'accepter ce manque d'une autre personne dans leur vie. Par exemple : disons que la femme que j’aime me quitte et que je ne peux rien y faire. Ou mon père meurt et je ne peux rien y faire non plus…. La seule chose,. Ce que je peux faire, c'est comprendre ce qui se passe et accepter la souffrance causée par la perte. Bien entendu, cela ne se produit pas immédiatement, mais progressivement. Parfois, j’essaie de combattre cette terrible réalité à ma place, je dis : « Cela ne peut pas être ! C'est impossible! C'est injuste! C'est difficile pour moi d'accepter. Cette femme, je l'aime tellement ! Je lui ai donné toute ma vie ! Et mon père ? Il est mort très jeune ! Il pourrait vivre et vivre encore ! Mais c'est la réalité et cela ne sert à rien de combattre la réalité, de combattre ce qui s'est passé. Le travail d'acceptation de la réalité est précisément le travail que le patient ne peut pas faire seul sans un psychanalyste, car toutes ses forces sont consacrées à lutter contre la réalité, à se confronter. Par exemple : Le patient, un jeune homme beau et intelligent, dit que sa petite amie l'a quitté. Mais il l'aime et ne veut pas se séparer d'elle. Mais la réalité est que cette relation est terminée. Il comprend lui-même que la relation est terminée et qu'elle ne veut plus être avec lui. Mais en même temps, il dit : « J’ai toujours réussi et obtenu ce que je voulais ! » Et maintenant, il passe de longues heures à réfléchir à ce qu'il devrait faire pour récupérer sa petite amie, comment il peut à nouveau regagner son amour. Il y a sûrement beaucoup de filles qui voudraient avoir une relation avec lui. Mais il ne peut pas répondre à leurs intérêts, car cela exige qu'il renonce intérieurement à ses prétentions sur son amour perdu. Le travail du psychanalyste avec lui s'est concentré sur la manière dont il pouvait accepter sa séparation et mettre fin à la lutte insensée et aux tentatives de restituer ce qui ne peut l'être. Comment peut-il accepter la souffrance associée à la séparation, à la séparation et cesser de chercher des moyens qui lui permettent de ne pas ressentir de souffrance due à la perte (après tout, dans ses pensées, il restait toujours avec cette fille qui l'avait quitté). Son ego lutte contre la séparation, malgré le fait accompli et le fait qu'il ne peut rien faire. Cet exemple montre clairement qu’il ne s’agit pas seulement de souffrance en tant que telle. Après tout, un jeune homme souffre d'être séparé d'une fille qui ne l'aime plus. Non seulement il souffre, mais il cultive aussi cette souffrance en refusant d'accepter.